La DDPP en exercice « fièvre aphteuse »

Mis à jour le 07/02/2024

Le Service Régional de l'Alimentation (SRAL) et la Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP) ont organisé un exercice de simulation de gestion d’une suspicion de fièvre aphteuse par la DDPP Direction départementale de la protection des populations 17 et le service d’inspection à l’abattoir de Surgères.

Les objectifs principaux de l’exercice étaient de tester l'organisation et la réactivité de la DDPP Direction départementale de la protection des populations dans la prise de décision, la communication et les échanges d’informations entre l’abattoir et elle. L’opération, dénommée Bubulus 2023, a débuté à l’abattoir de Surgères à 07h30 et s’est achevée par un bilan à chaud à 13h30 au siège de la DDPP Direction départementale de la protection des populations.

Comme dans la vraie vie, tout a commencé par le signalement d’une suspicion à l’abattoir, bientôt confirmé par le vétérinaire sanitaire. Aussitôt, le chef du service de protection animale a pris la mesure des décisions nécessaires et a réparti les actions à mener : consignes à donner à l’abatteur et à l’éleveur, prélèvements à réaliser, cartographie de la zone à risques, extraction des listes d’élevages de cette zone, rédaction des arrêtés préfectoraux et des éléments de langage de communication, …

Et comme dans la vraie vie, les questions de logistique se sont entrechoquées avec la technique sanitaire : dans quelle salle se réunir ? comment informer l’ensemble de la communauté de travail ? comment communiquer en temps réel avec l’ensemble de l’équipe opérationnelle ? quelles sont les voitures à disposition ? comment nourrir l’équipe qui va être mobilisée en permanence ? ...

Plusieurs observateurs, venus du SRAL ainsi que des DDPP Direction départementale de la protection des populations 16, 17 et 24, ont ainsi évalué la capacité de la chaîne de commandement, la réactivité des agents, la diffusion de l’alerte (en interne, Administration Centrale, Préfecture, vétérinaire sanitaire, éleveur, transporteur, médias, …), la rédaction des documents nécessaires (arrêtés préfectoraux, cartes, compte-rendus, …) et l’organisation matérielle de la gestion de crise (répartition des tâches, préparation de l’intervention sur le terrain, …).

Un retour d’expérience à froid viendra compléter le travail accompli afin de préparer encore mieux les services à la gestion d’une crise qui, demain, ne sera pas virtuelle.